mercredi 29 décembre 2010

Bac blanc spécial Noël

Saurez vous résoudre l'exercice proposé lors du bac blanc ?....ça valait quatre points. Je ne les ai pas revus depuis. Je ne sais pas ce qu'ils ont pensé de l'illustration. Mais l'exercice était vrai, trouvé dans les annales...


Chez la Dinde d'élevage, on étudie le gène N responsable d'une sensibilité accrue au stress. Ce gène existe sous deux formes : allèles N et n.

À partir de la comparaison des deux croisements (NN x nn et Nn x Nn), déterminez quel est le croisement le plus judicieux pour obtenir des individus peu sensibles au stress et produisant une viande de très bonne qualité.

Document : Effets du stress chez la Dinde d'élevage

Le stress peut être facilement fatal aux dindes d'élevage. Un gène à l'origine de cette sensibilité a été identifié ; il existe sous deux formes : l'allèle n et l'allèle N. Il influence également la qualité de la viande.

Génotype

Sensibilité au stress

Qualité de la viande

NN

faible

bonne

Nn

faible

très bonne

nn

très forte (mortalité importante)

mauvaise



dimanche 26 décembre 2010

Théâtre de Saône encore


Sans parole.
Mmmmh...quand on dit qu'un dessin reste coi, on dit sans parole, ou sans paroles ?
En tout cas, il cause quand même. Le sous-texte, c'est pas fait pour les chiens.

dimanche 19 décembre 2010

Les pronostications de la machine me laissent perplexe

J'ai acquis un appareil photo qui reconnaît tout seul les visages. Il suffit d'entrer en mémoire un visage, et ensuite de lui même il fera la mise au point sur ce visage où qu'il se trouve dans l'image. Si un groupe est photographié, il fera le point sur ce visage. Réussissez toujours les photos de vos proches, dit le mode d'emploi. De telles inventions me font frémir, un peu comme cette fonction de itunes qui propose des morceaux qui vont bien avec celui que l'on écoute. La machine automatise des actes qui faisaient partie des fonctions humaines intimes, constitutives de ce que l'on appelle (appelait) la personnalité. Choisir les morceaux que l'on écoute, cela ressort du gout musical. Photographier ceux que l'on veux photographier, cela ressort du talent photographique, du lien que l'on a avec ces gens, du choix que l'on fait. Tout ceci disparaît, devient une fonction de la machine que l'on achète. Que reste-t-il à l'homme pour être lui plutôt qu'un autre ? Mes enfants ne voient pas le problème.

jeudi 16 décembre 2010

Les alibis de MétéoFrance


Avec toutes ces intempéries, on est un peu coincés. Les vélos restent au chaud, les cyclistes aussi. Vivement le dégel.

jeudi 9 décembre 2010

Comme un observateur le remarquera, les habits ne sont pas de saison

On trouve des choses merveilleuses dans Le Monde, ce journal si sérieux. Un article de celui de demain (je lis la veille le journal du lendemain, en épluchant avec inquiétude la nécrologie et espoir les résultats du loto) raconte le travail des anthropologues linguistes qui recensent et recueillent quelques unes des six milles langues que compte l'humanité. Certaines ne sont pas parlées par beaucoup de gens. Un linguiste spécialiste de l'Afrique pense en avoir découvert une nouvelle , une langue de chasseur cueilleur au Gabon. Mais il attend pour en être sûr, de trouver un deuxième locuteur...Un autre, spécialiste du méroïtique, parlé par les pharaons de la XXVème dynastie, établit des liens entre celle ci et les langues du Soudan. Il lui manque une preuve, un chaînon pour le démontrer, et il recherche le birgid, langue parlée au Darfour. Un locuteur en avait été repéré par une linguiste soudano-suédoise (je ne brode même pas). Mais depuis, le village a été rasé par l'aviation soudanaise...Le monde est encore plus fantasque qu'on ne peut l'imagier, non ?

jeudi 2 décembre 2010

J'écoute Istanbul les yeux fermés


Des fois l'inspiration fuis aussi vite que l'inspiration sur la Saône. J'ai l'impression de manquer de table pour dessiner. Car pour dessiner, je l'oublie parfois un peu, il faut une table. Alors quand l'inspiration fuit comme le poisson de Saône, je feuillette Youtube comme une immense revue. il en est plein qui le fond. Je trouve là des chose dont je ne sais même pas comment je pourrais faire pour me les procurer autrement, même emule les connaît pas. Peut-être aller jusqu'à Istanbul.


Ils jouent au rap mais il y a un détail qui prouve qu'ils sont turc : le néons bleuté. Il y a les mêmes là-bas, et aussi dan sles cafés turcs en France, un néons au plafond rès intense et des murs nus.
İstanbul’u dinliyorum,
gözlerim kapalı, dit-il plusieurs fois : ça veux dire: "J'écoute Istanbul les yeux fermés", c'est une citation dudébut d'un poème d'Ohran Veli des années 40, qui continue ainsi :

J'écoute Istanbul, les yeux fermés

D'abord une brise légère doucement;

Tout doucement se balancent

Les feuilles sur les arbres dans le lointain,

Tout au loin

Les cloches obstinées des porteurs d'eau

J'écoute Istanbul, les yeux fermés

J'écoute Istanbul, les yeux fermés

Tandis que passent les oiseaux

Tout là-haut, par longues bandes criardes

Dans les pêcheries on tire les filets

Les pieds d'une femme baignent dans l'eau

Alors après je feuillette encore plus Youtube et cela devient de plus en plus turc, je sais même pas d'où ça vient, d'une télé sans doute. Et encore, vous échappez aux montages de photos bizarre et aux videos tournés dans les maquis kurdes.



Il y a des soirs où ce genre de musique là, j'y plonge comme dans un lac qui me porterait. Je flotterais sur le dos, et il y aurait au dessus un grand ciel, un nuage blanc très lent et un soleil qui me ferait du bien.
L'inspiration revient, comme le poisson de la Saône qui revient toujours.