mardi 4 janvier 2011

Statue de papier et d'encre rouge

Monument en hommage aux correcteurs. La correction, c'est quand même la pire des choses. Imaginez : trente copies de huit / dix pages...ça fait comme un roman de 250 / 300 pages...imaginez un roman. Un roman très chiant, mal calligraphié, mal écrit. Avec des tas de choses très approximatives et pas claires. Constitué de trente chapitres qui se répètent, le même thème, aux erreurs près. Et ce roman, il faut le lire, sans en sauter une page, et dire préciséméent ce qu'on pense de chacun de ces chapitres. Et les classer, les uns par rapport aux autres. Il faut le lire minutieusement, ce roman, dans la semaine. Parce que la semaine suivante, un autre roman arrive. Sans compter les petites nouvelles ici et là. C'est bien là l'enfer de l'amateur de littérature.

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