vendredi 29 avril 2011

L'humour, c'est chiant

Un jour j'ai dis un truc que mes enfants ont du prendre comme une provocation préalzhaimerienne : "L'humour, c'est chiant", leur ais-je dit. Maintenant, je fais le lien avec ce qu'écrivait Kundera dans le livre du rire et de l'oubli, que j'ai mis longtemps à comprendre : "l''imbécillité de la musique", à propos de la sonorisation de tout.
Parce que c'est chiant, l'humour, comme est imbécle la musique en fond sonore partout. Parodies, re parodies, contre parodies...tout y passe en permanence, video gag général en flot continu sur internet, plusieurs gags par jour qui font le tour du monde, et ils regardent ça pendant des heures, cherchant à rire, cherchant leur rire du jour. Comme si on cherchait un peu d'émotion musicale à écouter pendant des heures de la musique d'ascenseur ou de centre commercial.
Mais le truc dont j'ai le plus horreur, mais une horreur viscérale, un peu névrotique, c'est que l'on me propose de regarder des vidéos drôles sur Youtube. "Tiens, viens voir ! Regarde celle là, elle est énoooorme !" J'essaie de dire non, mais on insiste "Tu vas voir, tu vas te marrer ! " et par politesse je cède. Et je regarde, j'attends que ça se termine. Toujours je trouve ça rasoir, pas dans le principe, mais d'être avec quelqu'un et de passer notre temps à regarder ça. Je préférerais tellement que l'autre me raconte des blagues, même des pas drôle. Mais là je suis coincé, obligé de voir un truc, obligé de garder mes yeux sur l'écran, et la seule chose que je vois, c'est le temps restant qui trop lentement diminue. Quand enfin ce moment d'humour de centre commercial cesse, je marmonne quelque chose, toujours par politesse, soulagé que l'on reprenne enfin le cours des rapports humains.

lundi 18 avril 2011

Parfois la provocation provoque

Ado, je ne lisais que de la science fiction. Jusqu'à vingt ans, où je lus Gatsby le Magnifique. Ensuite, j'ai lu beaucoup. Il me reste un goût pour les accessoires de l'espace, mais je n'en lis que très peu. Presque jamais, en fait. Je vais juste voir des films, parfois. J'ai même emmené les garçons voir World invasion, ils se demandaient pourquoi. Je leur ai dit que j'aimais bien les invasions d'extraterrestre ; mais là j'ai été déçu. Je crois que si je ne lis plus de science fiction c'est qu'elle n'est pas à la hauteur de la réalité. Comme le monde s'est agrandi, avec plein de nouveaux pays, et plein de situations folles, les petits romans vite fait peinent à faire mieux. Il suuffit de regarder l'aéctualité et de se servir.
Tiens: la une de libé : à Avignon, bagarre entre des gardiens de musée et des cathos. Les cathos protestent contre une photos et l'abiment. Il y a des protestations contre l'obscurantisme. La photo : un crucifix dans un verre de pisse. Bon. Comment débattre de ça ? Comment prendre position ? Vous êtes pour ou contre le verre de pisse ? Vous êtes pour ou contre les coups de mateau sur les cibachrome ?
On peut faire jouer son joker ?


mercredi 13 avril 2011

Il est des actes dont on ne peut imaginer qu'ils aient une durée

La fonction graphique est un peu perturbée...mmmmh....je m'occupe d'écrits, ces temps ci. Du coup, j'apprends des choses que j'ignorais. J'ai appris d'une source autorisée (une correctrice tout à fait sérieuse, et le Grand Robert le confirme) que le verbe foutre n'a pas de passé simple, juste un imparfait. On ne peut dire "je foutis", alors on dit "je foutais", c'est la rêgle, et je reste pantois devant la règle. Quand on pense au sens de ce verbe sans passé simple, on peut se demander si l'existence du seul imparfait n'est pas un acte pur et simple de propagande machiste; car faut pas rêver. Les grammairien n'auraient ils aucune notion de physiologie ? Ou bien ne pratiquent-ils pas les verbes dont ils parlent ? je m'interroge.