mardi 30 août 2011

Des fois, c'est pénible d'aller avec moi au cinéma

Nous sommes allés voir Cap'tain America avec Constantin. En sortant, j'ai trouvé des cartons bien épais, qui pouvaient servir à quelque chose dont nous avions besoin, alors j'en ai pris. Nous sommes rentrés, moi avec un gros carton aplati sous chaque bras. Il faisait un vent léger dans les rues, qui soulevaient mes cartons, et un beau soleil de fin d'après-midi. Je battais des ailes sans efforts. Je me mis à gambader en braillant "Cap'taine France ! aux ailes de carton !". Constantin marchait un peu devant, absorbé dans sa messagerie pour ne pas voir. Il désapprouvait en gromelant. J'ai arrété.
Sinon, Captain America, c'est encore un film de décorateur et de costumier, de graphiste aussi. Je crois que la grève des scénaristes continue à Hollywood. Mais la 3D convient parfaitement à une adaptation de comic : on peut construire des plans successif cmme dans les cases, des mouvements dans l'espace, c'est chouette. Mais l'ensemble est quand même un peu con. Le générique de fin, par contre, à partir d'affiches de propagandes des années 40, est magnifique. Mais j'adore les affiches de propagande.
En rentrant, j'ai posé mes cartons sur le palier. Nous n'en n'avions pas besoin, finalement.



1 commentaire:

Devine qui c'est! a dit…

ça c'est quand même un peu très drôle!