vendredi 29 juillet 2011
La radio avec l'image
Chouette, je suis passé à la radio. J'ai toujours adoré les radios qui parlent, jamais compris l'intérêt de celle qui disent "plus de tubes, moins de blabla", moi j'aime que le blabla, la voix humaine qui dit des choses. Hors donc, j'étais dans le studio où l'on parle, c'était intense et bien, une drôle d'expérience de parole continue, sans temps morts, chaque instant occupé comme dans une chambre japonaise où l'on range tout bien, et ça reste quand même élégant. On m'avait dit avant que je parte : "Mais tu y va avec ces chaussures là ? (c'était désapprobateur) - Tu parles, rétorquais-je, à la radio ça ne se voit pas." Tu parles, oui.
mercredi 27 juillet 2011
Drames ruraux et inconnus
Dans les villages maintenant, même petits, même loin de tout, même nichés dans la campagne avec à peine le clocher qui dépasse, la plupart des maisons sont rénovées. Et quand une rare maison ne l'est pas, on pressent à des signes divers qu'un drame juridique a empêché qu'on la rénove, ou qu'on la vende et qu'elle se rénove. Celle là était à demi rénovée, avec les portes refaites mais le toit qui s'effondre ; et dans le petit jardin derrière, en friche, une caravane penchait, envahie d'herbes qui montaient comme une marée, une de ces caravane que l'on pose derrière la maison en chantier, pour pouvoir loger pendant les travaux. La hauteur des herbes montrait qu'on n'avait pas travaillé depuis longtemps. je ne sais pas à qui elle appartient.
dimanche 17 juillet 2011
Drames rurauxx
dimanche 10 juillet 2011
Héroïsme de papier
Croqueur public, c'est un peu comme reporter de guerre : faut trouver le bon angle, et être près; prêt aussi, d'ailleurs, parce que le sujet part vite. Mais là, j'étais sous la télé, au dessus de moi il y avait le match, ils n'allaient pas partir comme ça. Je ne sais pas s'il me voyaient, s'ils remarquaient ce que je faisais, s'ils s'en foutaient. Mais j'étais au bon endroit.
lundi 4 juillet 2011
C'est la posture qui fait le métier
Au dernier jour, les réunions sont parfois longues. D'aucuns prennent des notes ; d'autres sortent feuilles et crayons. Souvent les notes prises commencent bien, avec date et titre, puis quelques lignes denses, puis tout se délite en pointe, l'encre n'atteint pas le bas de la feuille, des griffonnages apparaissent, parfois de simples tourbillons comme des graffitis de téléphone. Ce qui compte, c'est la posture.
vendredi 1 juillet 2011
Déguisement, parce que le romanesque, ça doit rester fun...
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